Nicolas SARKOZY s’est rendu hier à Toulouse. Il était accompagné par le ministre du Budget Jean-François Copé, par le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, également président de la communauté urbaine de Toulouse, et par le député-maire UDF d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) André Santini.
Lors de son discours, le candidat s’est attaqué frontalement au PS. Il a invoqué l’héritage de Jean Jaurès pour disqualifier « la gauche d’aujourd’hui ».
Dans la ville rose « qu'on a dit de gauche parce qu'elle a du cœur », il a rendu hommage à Léon Blum. Devant près de 14 000 personnes, Nicolas Sarkozy a affirmé qu’il n’était « pas socialiste, mais ce qu'a fait la gauche de jadis » (...) il veut « le faire à [son] tour ».
Se définissant comme un membre de « la droite républicaine », il a revendiqué « l'héritage du droit du travail, de la sécurité sociale, de l'assurance-chômage et des congés payés, parce que cet héritage appartient à tous les Français qui ne souhaitent pas renvoyer l'homme à la loi de la jungle ».
Selon Nicolas Sarkozy, « la gauche en dévalorisant le travail a trahi Jaurès » et « la classe ouvrière s'est détournée d'elle parce que la gauche a oublié les ouvriers ».
« Cette gauche », d'après lui, « condamne la France à un assistanat et à un égalitarisme généralisés qui portent atteinte à la dignité de la personne humaine et qui portent le germe de la régression sociale ».
Le candidat promet de « réhabiliter le travailleur qui a été trop longtemps ignoré par la droite et qui a été trahi par la gauche », et dit « comprendre la désespérance » des travailleurs pauvres. Après avoir invoqué Jules Ferry, père au XIXe siècle de l'école publique gratuite et obligatoire, Nicolas Sarkozy a conclu en citant le général de Gaulle. « Où est l'avenir? Il est en nous », a-t-il dit en appelant ses partisans à se mobiliser en vue du premier tour.
D'après:http://www.sarkozy.fr/news/index.php?lang=fr&id=263
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