Lors d’une visite sur le site Airbus de Méaulte hier après-midi, Nicolas Sarkozy a détaillé l’action qu’il comptait mener pour soutenir l’avionneur. Il a affirmé, s’il était élu, soutenir Airbus comme il l’a « fait pour Alstom ».
« Il y a des solutions et je ferai avec Airbus ce que j’ai fait avec Alstom » a-t-il déclaré à la presse. Il a ensuite rencontré les représentants syndicaux du site. Devant eux, il a précisé que « si Airbus trouve un partenaire industriel et financier pour financer l’A380 et l’A350, il n’y a pas besoin de l’Etat mais s’il y a besoin pour débloquer la situation alors là je dis oui ». Le candidat a ajouté « qu’on ne peut pas laisser tomber Airbus, parce qu’Airbus est le symbole de la technologie ».
Selon Nicolas Sarkozy, le problème de gouvernance de la maison-mère EADS est « la conséquence du pacte d'actionnaires », « mal négocié, mal ficelé en 1998 », lors de la création de la société. « On essaie de gérer Airbus comme une institution internationale, or c'est une entreprise », a-t-il dénoncé. La priorité consiste donc selon lui à « renégocier le pacte d'actionnaires » et à trouver un « acteur financier stable qui va investir dans EADS ».
« Je ne suis pas un homme qui croit à la fatalité, je ne laisserai pas tomber parce qu'ici il y a un savoir-faire, on sait fabriquer des avions, il faut simplement que les gens investissent. Quel sera l'investisseur, on verra, on en reparlera », a déclaré le candidat. Nicolas Sarkozy s'est en revanche dit opposé à l'entrée de régions françaises dans le capital d'EADS mais s'est déclaré favorable à ce qu'elles investissent dans « les infrastructures autour des usines » ou financent des formations.
D’après : http://www.sarkozy.fr/news/index.php?lang=fr
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