14 h. Nicolas et Faudel sont seuls en régie, derrière l’immense écran éclairé par des lumières bleues qui tracent des cônes de poussière argentée. Dans quelques minutes, le candidat va monter sur scène, devant une salle chauffée à blanc où l’attendent près de dix mille jeunes venus de tous les coins de France. Un peu plus tôt, les Yamakazi, ces acrobates capables d’escalader les immeubles, ont fait, en direct et dans un Zénith en folie, une démonstration de leurs prouesses.
Sur l’écran de contrôle Fabien de Sans Nicolas achève de parler. Avant lui, Linda Asmani a su trouver les mots pour allumer le feu.
Un clip vidéo retrace les principales étapes de la vie du candidat. Son émotion est palpable. Il respire longuement à plusieurs reprises. A quoi pense-t-il ? A ses enfants ? A tous ces jeunes qu’il a croisés et avec lesquels il a discuté, depuis qu’il est entré en politique ? A ceux qui le soutiennent ? Aux autres, à cette jeunesse de France, si déterminante pour l’avenir de notre pays dont la démographie, heureusement, n’est pas en berne ?
Il est évidemment très difficile de se mettre, dans ces moments là, à la place d’un candidat à la présidence de la République. Mais on peut mesurer sa concentration, sa solitude et le poids qu’il porte sur ses épaules.
Dans une campagne présidentielle, quoiqu’on y fasse, il y a le candidat, tout le candidat, rien que le candidat.
C’est avant tout un être humain qui sollicite le suffrage des Français.
Il est temps de monter sur scène. Une dernière tape dans la main de Faudel et Nicolas part à la rencontre des jeunes qui scandent son nom.
La campagne présidentielle me fait penser à cet escalier sur lequel il vient de monter et qui le fait entrer dans la lumière.
envoyé par sarkozyfrNicolas Sarkozy au Zénith D’après : http://www.sarkozy.fr/news/index.php?lang=fr&id=186
Autre lien: http://www.viewontv.com/2007_wmv_presid/20070318_zenith_paris/20070318_zenith_paris_ns.asx
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