Clôturant la Journée UMP consacrée à la Défense, Nicolas SARKOZY a exposé ses grandes lignes du dossier de la Défense, « sujet où l’essentiel est en jeu ».
Il a tout s’abord rendu hommage « à François Fillon, à Michèle Alliot-Marie, à Guy Teissier, à Gérard Longuet, à Pierre Lellouche, à André Glucksmann » mais aussi plus largement « aux parlementaires », « aux personnalités étrangères » et à « l’ensemble des intervenants ».
Le candidat a rappelé que sa présence à la Journée UMP de la Défense atteste de son « engagement à faire de la modernisation de la doctrine et de l’outil de défense un axe majeur du prochain quinquennat ».
Nicolas Sarkozy s’est de nouveau « engagé à maintenir notre effort de défense au moins au niveau actuel, soit de l’ordre de 2% du PIB ».
Il a aussi appelé à une révision du Livre blanc sur la Défense de 1994 et du modèle d'armée 2015, un texte de référence des lois de programmation militaire qui, selon Nicolas Sarkozy, « a perdu l'essentiel de sa pertinence tout en se révélant financièrement hors d'atteinte ».
De la même manière, il a souhaité « l'audit systématique des principaux programmes d'armement en cours ou en projet ».
Le candidat entend ainsi réformer les institutions. « La politique de défense est une chose trop sérieuse pour continuer à être enfermée dans un domaine réservé » du président de la République, a-t-il assuré.
Il souhaite donc « renforcer les pouvoirs du Parlement en matière de contrôle des services de renseignement, d'approbation de la présence et des modalités d'intervention de nos forces armées à l'étranger ».
Toujours au chapitre constitutionnel, Nicolas Sarkozy envisage vivement « la création, auprès du Président de la République, d’un Conseil de sécurité nationale qui deviendra l’instance centrale d’analyse, de débat et de réflexion en matière de sécurité et de défense, en période normale comme en période de crise ». Il s’agit « d’un lieu d’échanges entre responsables gouvernementaux » et non pas « d’une chambre d’enregistrement ».
Autre inflexion : pour Nicolas Sarkozy, « la dissuasion reste un impératif absolu », c’est « l’assurance-vie de la Nation ».
Concernant la question de l’OTAN, le candidat a estimé que « ce serait une erreur d'opposer la politique européenne de défense à l'Alliance atlantique alors même que l'Union européenne et l'OTAN sont deux organisations plus complémentaires que concurrentes ». Pour autant, « l'Otan n'a pas vocation à se substituer à l'ONU », a ajouté Nicolas Sarkozy.
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